Etre dirigeant d’une entreprise libérée

Etre le dirigeant d’une entreprise libérée, qu’il s’agisse d’une PME ou d’une business unit en grand groupe, ne s’improvise pas.

C’est une nouvelle posture à construire, plus en recul, qui laisse les équipes opérationnelles fonctionner de manière autonome, sans y faire intrusion, qui laisse une place importante à la créativité et l’initiative.

C’est une position de de leader-coach qui comporte une prise de risque, liée à la non maitrise totale du chemin que va prendre l’entreprise.

L’effet de cette confiance et de cet empowerment donné aux équipes est puissant : le potentiel collectif se déploie, les individualités se révèlent, apportent leurs idées et leur libre arbitre.

L’entreprise invente réellement collectivement son avenir, en développant ses talents propres. L’empreinte initiale du dirigeant, présente de par sa philosophie, s’efface en partie au profit de l’identité collective.

Mais ces principes vertueux fonctionnent à certaines conditions : mise en place de systèmes de régulation des équipes par le dialogue ; instauration de règles claires de décision et de savoir-vivre ; rôle de gardien de l’éthique assumé par le dirigeant. Celui-ci aura à siffler les hors-jeux, les comportements déviants non régulés par les groupes.

Enfin il garde un rôle majeur de direction stratégique et de vision, même si celle-ci est partagée en temps réel : alerter face aux offensives majeures de la concurrence, anticiper, vérifier que le cap est toujours pertinent par rapport au marché, faire évoluer la stratégie en concertation avec les équipes.

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