Performance et intention

Comme pour une troupe de danseurs ou un orchestre, le niveau de performance d’un département est attribuable au niveau de cohésion de ses équipes, mais aussi à la clarté de l’intention de son leader.

Une intention élaborée, c’est-à-dire pensée, murie, se lit dans le caractère assumé des actes managériaux, dans l’assertivité des prises de parole, dans la clarté des postures managériales.

Ainsi certains managers vont-ils assumer une posture de retrait durant une réunion de décision, pour laisser s’exprimer l’ensemble des points de vue, ne pas influencer trop tôt les parties prenantes, pour donner une direction éclairante, car éclairée par différents champs de vision préalablement.

D’autres vont assumer de livrer leurs hypothèses dans leur réunion d’équipe, quand ils n’ont pas de certitudes, et de lancer une réflexion collective à voix haute, aboutissant à des scénarios.

Cette clarté de posture, nourrie par une intention consciente, permet que l’environnement reçoive l’intention du leader sans malentendus, sans interprétation. Parfois il est nécessaire qu’elle soit nommée, explicitée. L’attente ainsi explicitée donne aux équipes un champ d’autonomie et d’efficacité.

Viser trop directement la performance pour un collectif est le meilleur moyen… de ne pas l’atteindre !